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SENATUS DE MONTRÉAL

LÉGION DE MARIE

 

 

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La vénérable Edel Quinn

EDEL QUINN est une jeune Irlandaise "destinée par la seule force de l'exemple à influencer le cours de l'histoire du monde". Rien dans sa jeunesse. ne laisse prévoir sa gloire future: attrayante, charmante et gaie, c'était une jeune fille de bureau comme des milliers d'autres.

Elle nourrissait cependant un désir ardent d'une vie de prière et de contemplation dans un couvent de Pauvres Clarisses. Hélas, une tuberculose incurable l'empêcha toujours de réaliser son désir. Dieu avait décidé que si son âme devait demeurer à jamais cloîtrée. elle aurait pour couvent les routes d'Afrique.

En 1936 à l'âge de vingt-neuf ans elle partit pour l'Afrique orientale et se dépensa pendant sept ans et demi comme Déléguée de la Légion de Marie. dans un apostolat vraiment héroïque. Malgré les plus grandes difficultés, elle réussit à établir la Légion dans tout le Vicariat de Zanzibar. Ensuite avec un zèle inlassable et une force invincible. elle parcourut les immenses territoires du Kenya de Tanganyika, de l'Ouganda du Nyasaland et même des Iles Maurice. Malgré elle, elle dut quelquefois se reposer à l'hôpital, mais même là, elle continuait son apostolat par la prière et la correspondance. Un témoin oculaire écrit à son sujet. en 1943. au moment de son départ pour un de ses voyages sans fin: "Elle n'est pas guérie. pèse à peine 80 livres. trouve la saison des pluies très dure à supporter. a beaucoup de difficulté à respirer et doit se reposer après le moindre effort. car le souffle lui manque. Quel magnifique exemple de fidélité à sa Vocation !"

Tous ceux qui l'ont connue savent que tout ce dévouement extérieur reflète une union intime avec Dieu. La messe, depuis sa plus tendre enfance et jusqu'à la fin, a été le centre de sa vie. Elle a jeûné parfois, dans ses courses, jusqu'à dix-sept heures, pour recevoir la sainte communion. Elle attribuait au Saint-Sacrement son extraordinaire résistance: "Comme la vie serait vide sans Lui!" a-t-elle écrit. Son amour intense pour la Mère de Dieu, sa confiance d'enfant et sa complète dépendance envers Elle, a été le trait dominant de sa vie, car elle a vécu, à un degré unique, la vie d'union avec la Sainte Vierge. Un jour qu'on lui demandait si elle avait jamais refusé quelque chose à Notre-Dame, elle répondit: "Non, je ne lui ai jamais rien refusé que je pensais lui tenir à coeur".

Elle est restée gaie jusqu'à la fin. Un prêtre qui lui rendit visite quelques jours avant sa mort écrit que "sa joie était grande et même contagieuse". Elle mourut presque subitement: "Qu'est-ce qui m'arrive ? dit-elle. Est-ce Jésus qui vient au-devant de moi ?" C'était le 12 mai 1944. Elle est enterrée à Nairobi, dans un coin de cimetière réservé aux Missionnaires.

Un tribunal ecclésiastique, le premier pas vers la béatification, avait été établi à Nairobi, le 24 novembre 1956. En 1994 Edel Quinn a été déclarée vénérable, par le pape Jean-Paul II.

Faveurs obtenues

Au cours des récentes années, le Bureau Central de la Légion de Marie a reçu un grand nombre de lettres, émanant de toutes sortes de personnes et relatant les faveurs attribuées à l'intercession de la Vénérable Edel Quinn, que le fondateur de la Légion de Marie, Frank Duff, considérait comme l'incarnation parfaite de l'idéal légionnaire.

Certaines des lettres contiennent des récits de faveurs qui semblent être vraiment miraculeuses. Cependant il n'est pas moins impressionnant de voir le grand nombre de lettres qui expriment la conviction de leur auteur de la présence constante d'Edel dans leur vie en tant qu'amie prête à les aider à résoudre les problèmes de la vie quotidienne.

Ce petit livre contient une petite sélection des faveurs rapportées jusqu'à ce jour. Il aidera à inspirer confiance dans le pouvoir d'intercession d'Edel et le désir de connaître sa personnalité en lisant l'histoire de sa vie.

Edel Quinn était d'un naturel joyeux, ouvert et elle s'est fait beaucoup d'amis pendant sa vie. Ils lui étaient profondément attachés et réciproquement. Ils se sentaient tout à fait à l'aise avec elle et en même temps ils sentaient qu'elle avait quelque chose de spécial qu'ils évoquaient de la meilleure façon en disant qu'elle leur faisait toujours penser à Notre-Dame. Une amie très proche, qui est devenue religieuse," déclarait que c'est à travers la connaissance d'Edel qu'elle a appris à apprécier la merveilleuse beauté spirituelle que devait avoir Notre-Dame. Edel donc était une vivante icône de Notre-Dame, révélant quelque chose de la personnalité de Celle qu'elle représentait, attirant les gens au-delà d'elle même vers Celle qu'elle représentait. Pour nous, c'est là sa plus grande grâce.

 

Anselm Moynihan O.P.
Vice-Postulateur
St-Saviour's priory
Upper Dorset Street, Dublin 1

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Edel devance le chirurgien

En octobre 1988, dans un hôpital français, Mademoiselle X, subissait une grave intervention chirurgicale pour l'opération d'une tumeur à l'abdomen. A la suite l'opération, un ulcère se forma sur le pancréas qui suintait le pus en permanence. La patiente était extrêmement malade, souffrant de fortes douleurs et de fréquents vomissements. Incapable de manger ou de boire, elle devait être nourrie artificiellement.

Les choses continuèrent ainsi pendant six semaines. Alors le chirurgien l'informa que, comme l'ulcère ne montrait aucun signe de guérison, une autre opération serait nécessaire. Mademoiselle X. allégua qu'elle était trop faible pour faire face à une nouvelle intervention. Cependant, devant l'insistance du chirurgien affirmant que c'était son seul espoir de guérison, elle accepta et l'opération fut fixée au surlendemain.

Pendant son séjour à l'hôpital, Mademoiselle X. avait entendu parler d'Edel Quinn par des visiteurs de la Légion de Marie qui lui avaient remis aussi un feuillet contenant des prières. Les Légionnaires se joignirent à elle dans une fervente prière pour obtenir l'intercession d'Edel pour la guérison.

Elle-même avait une grande confiance dans le pouvoir d'Edel avec Dieu et ne cessait de l'appeler nuit et jour, et à présent avec une ferveur croissante au fur et à mesure que le moment de l'opération approchait. Alors l'extraordinaire se produisit.

Le matin du jour précédant celui fixé pour l'opération, elle se sentit beaucoup mieux et l'examen révéla que l'ulcère récalcitrant avait guéri pendant la nuit. Le chirurgien vint la voir et quand il vit son nouvel état, il s'exclama "c'est fantastique, c'est un miracle! C'est le plus beau cadeau que vous pouviez m'offrir" (allusion, apparemment à son départ imminent outre-mer). Après cette réaction spontanée, il ajouta que la guérison ne pourrait être confirmée qu'après deux années sans rechute.

L'opération envisagée n'eut jamais lieu et l'état de santé général de Mademoiselle X. ne cessa de s'améliorer. A la fin de 1990 elle entreprit un examen médical complet dont les conclusions furent excellentes et figurent dans un rapport. (France)

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Un enfant aveugle recouvre la vue

Peu de temps après la naissance d'un petit garçon, ses parents remarquèrent qu'il ne présentait aucun signe d'aptitude visuelle. Quelques mois passèrent et les parents, maintenant sérieusement inquiets, consultèrent un médecin qui confirma qu'il n'y avait absolument aucune réponse à la lumière. Alors ils emmenèrent l'enfant chez un spécialiste qui l'examina très minutieusement et qui déclara que l'enfant, à son avis, souffrait d'une cécité incurable; il n'y avait aucune trace de nerf optique. Les parents étaient dans la détresse.

Quelques jours plus tard ils allèrent rendre visite à des amis en Irlande et emmenèrent l'enfant avec eux. Un des amis leur conseilla d'avoir recours à Edel Quinn en faveur de l'enfant, et les présenta à un prêtre qui avait une relique d'Edel en sa possession. A la demande des parents, le prêtre bénit l'enfant avec la relique et pria pour que, par l'intercession d'Edel Quinn, il puisse recouvrer la vue. Le lendemain, à la stupéfaction et à la joie de ses parents, l'enfant semblait suivre des yeux quelque objet en mouvement. Les jours suivants, il était devenu parfaitement évident qu'il voyait. Il se passa encore quelques semaines avant que les parents ne puissent retourner chez le spécialiste avec l'enfant. Il était tout à fait étonné quand, à l'examen, il trouva les yeux de l'enfant parfaitement normaux. Il disait qu'il ne comprenait pas comment il avait pu manquer de détecter le nerf optique à la première consultation. Il suggéra que peut-être il y avait eu un développement retardé du nerf mais ne donnait aucune explication quant au fait que cela ait pu se produire si soudainement. Les parents étaient tout à fait satisfaits de leur propre explication et restent pleins de gratitude pour Edel Quinn. (Royaume-Uni)

 

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